A L’ECOUTE DE LOVA NYEMB BASSONG: UNE ROMANCIERE ENGAGEE
Jeune Camerounaise aux talents multiples, Lova NYEMB BASSONG est l’auteur du Roman épistolaire Nous étions le 23 juillet. Son tout premier ‘’Bebe’’ comme elle
l’appelle affectueusement, est plus publié en Juin 2017 par les Editions Proximité Yaoundé. En tant que Teacher Assistant au département de Français à l’Université de Mc Master à Hamilton, Ontario, Lova prépare son 3e ouvrage intitulé Un instinct du destin. Au cours d’un entretien, l’auteur nous raconte sa passion pour l’écriture et l’histoire de Mahola, l’héroïne de Nous étions le 23 juillet.
Nous allons naturellement aborder le contenu de votre tout premier Roman dont le titre est singulier Nous étions le 23 juillet, Pouvez-vous nous parler du choix de ce titre ?
« Nous étions le 23 juillet… » est une phrase que l’héroïne, Mahola, dit a un moment donné de son récit pour raconter ce qui s’est passé précisément ce jour-là. Et c’est ce qu’il faut découvrir en lisant le roman.
Une date mémorable certainement! En parcourant le livre on dirait une romance. Est-ce le cas?
Non pas du tout, c’est sûr qu’il y a une histoire d’amour derrière et il faut l’avouer je suis amoureuse de l’amour et il m’est difficile d’écrire sans faire allusion à l’amour. Le 23 juillet de mon point de vue n’est pas une histoire d’amour mais de recherche d’identité, de réalisation de soi et de notre représentation dans la société. Mahola est une femme qui se découvre et qui va à la recherche d’un homme malgré la maladie et avec la foi et qui a une identité mélangée pour avoir vécu plusieurs expériences à cause de l’immigration dans des pays différents.
Vous identifiez-vous à l’héroïne de ce roman ? est-ce votre histoire ?
C’est l’histoire de Mahola mon héroïne, il y a quatre points essentiels qui démontrent cela ; elle a quarante-trois ans, moi je n’ai même pas encore quarante ans, un divorce et un deuxième mariage qui vire à la seconde séparation, moi non. Elle a deux enfants, moi un seul, il y a tellement de choses qui sont loin d’être mon histoire, Par contre mon genre littéraire c’est l’auto fiction, cela peut être quelqu’un que je connais, j’entends des gens me dirent « Ton roman il parle beaucoup », oui je m’inspire des faits vécus dans la société.
Pourquoi avoir décidé de vous lancer dans l’écriture ?
J’écris depuis que j’ai l’âge de neuf ans. L’écriture a toujours été un exutoire pour moi, j’ai toujours tenu un journal intime. Je respire en écrivant, c’est ma seconde nature. Par contre Nous étions le 23 juillet n’est pas mon premier manuscrit, c’est le cent cinquantième mais celui-là je l’ai rédigé en deux mois et un matin au réveil, j’ai décidé de le publier.
Comment ce roman a-t-il été accueilli lors de sa présentation au public de Yaoundé le 28 Juillet dernier ?
J’ai été agréablement surprise par la grande mobilisation du public et des hommes de médias puis des invitations qui ont suivies dans les différentes rédactions. Tous les retours que je reçois, c’est un succès total. Merci à tous ceux qui se sont mobiliser pour la réussite de cet événement.
Vous vivez entre le Cameroun et le Canada, qu’est-ce qui vous a motivé à faire éditer votre premier roman par une maison d’édition locale ?
Oui je suis Camerounaise d’origine, mais je vis surtout au Canada. Il faut avouer que ce roman est sorti à Paris il y a deux ans, mais je me suis rendu compte que l’éditeur là-bas préférait desservir un lectorat européen et américain mais comme mon livre s’adresse en particulier aux Africains et que chacun peut y trouver son compte, je me suis dit que mon roman doit être connu sur le continent à partir de mon pays d’où cette décision.
ICONProd Burson- Marsteller vous a accompagné pour l’édition de ce beau roman ainsi que sa présentation à Yaoundé. Comment êtes- vous entré en contact avec nous ?
Quand j’ai décidé d’organiser la présentation de mon ouvrage au Cameroun j’étais à la recherche d’une agence de réputation internationale pour l’implémenter et tout le monde m’a parlé de ICONProd et j’avais l’avantage de connaitre le CEO Lionel TOUSSE un ami d’enfance. Je dois vous tirer un coup de chapeau pour votre professionnalisme et votre positionnement en Afrique comme l’une des meilleures agences BTL. Je souhaite beaucoup de courage à toute l’équipe!